poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
Message
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Fable de la sirène et des ivrognes
Tous ces messieurs étaient là-bas
Lorsqu'elle entra complètement nue
Ils avaient bu et commencèrent à lui cracher dessus
Elle ne comprenait rien, elle sortait à peine du fleuve
C'était une sirène qui s'était égarée
Les insultes couraient sur sa chair lisse
L'immondice couvrait ses seins d'or
Elle ne savait pas pleurer c'est pourquoi elle ne pleurait pas
Elle ne savait pas s'habiller c'est pourquoi elle ne s'habillait pas
Ils la tatouèrent avec des cigarettes et des bouchons brûlés
Et ils riaient jusqu'à tomber sur le sol de la taverne
Elle ne parlait pas car elle ne savait pas parler
Ses yeux étaient couleur d'amour lointain
Ses bras bâtis de topazes jumeaux
Ses lèvres se coupèrent dans la lumière du corail
Et tout à coup elle sortit par cette porte
À peine entra t-elle dans le fleuve qu'elle fut propre
Elle resplendit comme une pierre blanche dans la pluie
Et sans se retourner elle nagea à nouveau
Elle nagea vers jamais plus vers la mort.
Pablo Neruda
Tous ces messieurs étaient là-bas
Lorsqu'elle entra complètement nue
Ils avaient bu et commencèrent à lui cracher dessus
Elle ne comprenait rien, elle sortait à peine du fleuve
C'était une sirène qui s'était égarée
Les insultes couraient sur sa chair lisse
L'immondice couvrait ses seins d'or
Elle ne savait pas pleurer c'est pourquoi elle ne pleurait pas
Elle ne savait pas s'habiller c'est pourquoi elle ne s'habillait pas
Ils la tatouèrent avec des cigarettes et des bouchons brûlés
Et ils riaient jusqu'à tomber sur le sol de la taverne
Elle ne parlait pas car elle ne savait pas parler
Ses yeux étaient couleur d'amour lointain
Ses bras bâtis de topazes jumeaux
Ses lèvres se coupèrent dans la lumière du corail
Et tout à coup elle sortit par cette porte
À peine entra t-elle dans le fleuve qu'elle fut propre
Elle resplendit comme une pierre blanche dans la pluie
Et sans se retourner elle nagea à nouveau
Elle nagea vers jamais plus vers la mort.
Pablo Neruda
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- poussiere d'étoiles
- niveau5
- Messages : 9703
- Inscription : mer. sept. 02, 2009 9:23 am
- Localisation : Capitale Nationale
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
poussiere d'étoiles a écrit :wow!! touchant
...oui, touchant... ce n'est qu'un poem...et qui croit aux sirenes ???
Et qu'importent et les pourquoi et les raisons
Et qui nous fûmes et qui nous sommes :
Tout doute est mort, en ce jardin de floraisons
Qui s'ouvre en nous et hors de nous, si loin des hommes.
Je ne raisonne pas, et ne veux pas savoir
Et rien ne troublera ce qui n'est que mystère
Et qu'élans doux et que ferveur involontaire
Et que tranquille essor vers nos parvis d'espoir.
Je te sens claire, avant de te comprendre telle ;
Et c'est ma joie, infiniment,
De m'éprouver si doucement aimant
Sans demander pourquoi ta voix m'appelle.
Soyons simples et bons - et que le jour
Nous soit tendresse et lumière servies,
Et laissons dire que la vie
N'est point faite pour un pareil amour. E.Verhaeren
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Les conquérants
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Cynyhia
- niveau4
- Messages : 2398
- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Espoir
A quoi sert de se battre
Quand l'amour a filé
Jamais on ne le rattrape
C'est pour toujours annulé
Et si parfois il revient
Il n'est qu'un rêve éphémère
Il chancelle , il contient
Tous les mirages d'un désert
Si c'est un chagrin d'amour
Pas besoin de chocolat
Demain est un nouveau jour
Et le soleil dans ton coeur brillera
Il y aura un autre regard
Et aussi un sourire
Et encore un espoir
de voir son coeur rire.
[url][/url]
A quoi sert de se battre
Quand l'amour a filé
Jamais on ne le rattrape
C'est pour toujours annulé
Et si parfois il revient
Il n'est qu'un rêve éphémère
Il chancelle , il contient
Tous les mirages d'un désert
Si c'est un chagrin d'amour
Pas besoin de chocolat
Demain est un nouveau jour
Et le soleil dans ton coeur brillera
Il y aura un autre regard
Et aussi un sourire
Et encore un espoir
de voir son coeur rire.
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
-
- niveau3
- Messages : 807
- Inscription : ven. juil. 02, 2010 1:26 am
Chanson du geôlier
Où vas-tu beau geôlier
Avec cette clé tachée de sang
Je vais délivrer celle que j'aime
S'il en est encore temps
Et que j'ai enfermée
Tendrement cruellement
Au plus secret de mon désir
Au plus profond de mon tourment
Dans les mensonges de l'avenir
Dans les bêtises des serments
Je veux la délivrer
Je veux qu'elle soit libre
Et même de m'oublier
Et même de s'en aller
Et même de revenir
Et encore de m'aimer
Ou d'en aimer un autre
Si un autre lui plaît
Et si je reste seul
Et elle en allée
Je garderai seulement
Je garderai toujours
Dans mes deux mains en creux
Jusqu'à la fin des jours
La douceur de ses seins modelés par l'amour.
Prévert
Où vas-tu beau geôlier
Avec cette clé tachée de sang
Je vais délivrer celle que j'aime
S'il en est encore temps
Et que j'ai enfermée
Tendrement cruellement
Au plus secret de mon désir
Au plus profond de mon tourment
Dans les mensonges de l'avenir
Dans les bêtises des serments
Je veux la délivrer
Je veux qu'elle soit libre
Et même de m'oublier
Et même de s'en aller
Et même de revenir
Et encore de m'aimer
Ou d'en aimer un autre
Si un autre lui plaît
Et si je reste seul
Et elle en allée
Je garderai seulement
Je garderai toujours
Dans mes deux mains en creux
Jusqu'à la fin des jours
La douceur de ses seins modelés par l'amour.
Prévert
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Si tu veux, faisons un rêve :
Montons sur deux palefrois;
Tu m'emmènes, je t'enlève.
L'oiseau chante dans les bois.
Je suis ton maître et ta proie;
Partons ! c'est la fin du jour;
Mon cheval sera la joie,
Ton cheval sera l'amour.
Viens ! nos doux chevaux mensonges
Frappent du pied tous les deux,
Le mien au fond de mes songes,
Et le tien au fond des cieux.
Un bagage est nécessaire;
Nous emporterons nos vœux,
Nos bonheurs, notre misère,
Et la fleur de tes cheveux.
Viens, le soir brunit les chênes;
Le moineau rit; ce moqueur
Entend le doux bruit des chaînes
Que tu m'as mises au cœur.
Ce ne sera point ma faute
Si les forêts et les monts,
En nous voyant côte à côte,
Ne murmurent pas : aimons !
Allons-nous en par l'Autriche !
Nous aurons l'aube à nos fronts;
Je serai grand, et toi riche,
Puisque nous nous aimerons !
Allons-nous en par la terre,
Sur nos deux chevaux charmants,
Dans l'azur, dans le mystère,
Dans les éblouissements !
Tu seras Dame, et moi Comte;
Viens, mon cœur s'épanouit;
Viens, nous conterons ce conte
Aux étoiles de la nuit.
(Victor Hugo)
Montons sur deux palefrois;
Tu m'emmènes, je t'enlève.
L'oiseau chante dans les bois.
Je suis ton maître et ta proie;
Partons ! c'est la fin du jour;
Mon cheval sera la joie,
Ton cheval sera l'amour.
Viens ! nos doux chevaux mensonges
Frappent du pied tous les deux,
Le mien au fond de mes songes,
Et le tien au fond des cieux.
Un bagage est nécessaire;
Nous emporterons nos vœux,
Nos bonheurs, notre misère,
Et la fleur de tes cheveux.
Viens, le soir brunit les chênes;
Le moineau rit; ce moqueur
Entend le doux bruit des chaînes
Que tu m'as mises au cœur.
Ce ne sera point ma faute
Si les forêts et les monts,
En nous voyant côte à côte,
Ne murmurent pas : aimons !
Allons-nous en par l'Autriche !
Nous aurons l'aube à nos fronts;
Je serai grand, et toi riche,
Puisque nous nous aimerons !
Allons-nous en par la terre,
Sur nos deux chevaux charmants,
Dans l'azur, dans le mystère,
Dans les éblouissements !
Tu seras Dame, et moi Comte;
Viens, mon cœur s'épanouit;
Viens, nous conterons ce conte
Aux étoiles de la nuit.
(Victor Hugo)
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Le dormeur du val
Arthur RIMBAUD (1854-1891)
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
[url][/url]
Arthur RIMBAUD (1854-1891)
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
[url][/url]
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
- Cynyhia
- niveau4
- Messages : 2398
- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Tes mains
Comme l'artiste caresse , modèle sa sculpture
Comme le vent s'infiltre, traversant la ramure
Comme un soleil brûlant, enveloppe la nature
J'aime tes mains...
Comme l'oiseau de mer, frôle de son aile l'écume
Comme la vague déferlante, libère l'iode qu'on hume
Comme l'homme se délecte d'une cigarette qu'il fume
J'aime tes mains...
Ma douceur méritée, mon bel havre de paix,
Ce sont aussi tes mains... Caressantes à souhait.
[url][/url]
Comme l'artiste caresse , modèle sa sculpture
Comme le vent s'infiltre, traversant la ramure
Comme un soleil brûlant, enveloppe la nature
J'aime tes mains...
Comme l'oiseau de mer, frôle de son aile l'écume
Comme la vague déferlante, libère l'iode qu'on hume
Comme l'homme se délecte d'une cigarette qu'il fume
J'aime tes mains...
Ma douceur méritée, mon bel havre de paix,
Ce sont aussi tes mains... Caressantes à souhait.
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
-
- niveau3
- Messages : 1833
- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
..sais plus si deja postee, mais bien envie d'elle ce matin...bonjour a toustes
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! -Charles Baudelaire
[url]
[/url]
[url][/url]
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! -Charles Baudelaire
[url]
[/url]
[url][/url]
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
-
- niveau3
- Messages : 807
- Inscription : ven. juil. 02, 2010 1:26 am
- Cynyhia
- niveau4
- Messages : 2398
- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
Pour toi mon ami
La nuit se termine, le rêve part
L'amour rencontré , ici, les deux pieds sur terre
Et non pas en parcourant les mers
Essaie de ne pas le laisser au hasard
Dévoile le, laisse le submerger ton coeur
Crie le à celle que tu aimes
N'attends pas, le temps n'a pas d'heures
A t'accorder pour toi et elle même
Et offre lui un amour en fleurs.
Cet amour si tu l'as trouvé
Pierre précieuse, tu dois le partager
[url][/url]
La nuit se termine, le rêve part
L'amour rencontré , ici, les deux pieds sur terre
Et non pas en parcourant les mers
Essaie de ne pas le laisser au hasard
Dévoile le, laisse le submerger ton coeur
Crie le à celle que tu aimes
N'attends pas, le temps n'a pas d'heures
A t'accorder pour toi et elle même
Et offre lui un amour en fleurs.
Cet amour si tu l'as trouvé
Pierre précieuse, tu dois le partager
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
-
- niveau3
- Messages : 807
- Inscription : ven. juil. 02, 2010 1:26 am
Tes yeux sont si bleus que je rêve d'y plonger
Comme dans l'eau d'une piscine chlorée.
Ils me font penser à la rosée du matin,
J'y aperçois même des dauphins.
Dans tes yeux, c'est le cul que je sens.
Entre nous il n'y a pas que des sentiments,
Il y a une vingtaine de centimètres.
J'ai la fougue d'un cheval dont tu es le maître.
Mon chat voudrait que tu le touches,
J'ai hâte de sortir avec toi sur la bouche.
Comme dans l'eau d'une piscine chlorée.
Ils me font penser à la rosée du matin,
J'y aperçois même des dauphins.
Dans tes yeux, c'est le cul que je sens.
Entre nous il n'y a pas que des sentiments,
Il y a une vingtaine de centimètres.
J'ai la fougue d'un cheval dont tu es le maître.
Mon chat voudrait que tu le touches,
J'ai hâte de sortir avec toi sur la bouche.
C'était rien mais c'était pas rien.
(Un poète)
(Un poète)
- grumpythedwarf
- niveau3
- Messages : 1715
- Inscription : dim. sept. 06, 2009 5:14 pm
- Localisation : BE