poesies connues ou moins ...mais que vous aimez
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Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blémir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
J. PREVERT
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blémir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vraie qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi j'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
J. PREVERT
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Idylle
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- Cynyhia
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bonjour Idylle , bonjour Orchidée
Une course éperdue
Ah si j'avais dix ans ...
Dit le petit enfant .
Je ferais comme mon frère ;
J'irais dan la bruyère
Avec d'autres garçons,
Courir à pleins poumons.
Ah si j'avais vingt ans ...
Soupire l'adolescent.
J'aurais une voiture .
Et les filles, j'en suis sur,
Souhaiteraient bien souvent
M'avoir pour prétendant
Ah si j'avais trente ans...
Dit le jeune homme charmant.
Responsabilités ,
J'aurais dans mon métier
Avec l'argent acquis
Une belle maison batie.
J'ai déjà cinquante ans...
Je vois s'enfuir le temps .
J'ai une belle famille
Et de nombreux amis,
Un emploi important
Une maison et des champs.
Ne soyez pas surpris
Si maintenant l'homme dit :
Ah j'aimerai vraiment
Me retrouver enfant
[url][/url]
Une course éperdue
Ah si j'avais dix ans ...
Dit le petit enfant .
Je ferais comme mon frère ;
J'irais dan la bruyère
Avec d'autres garçons,
Courir à pleins poumons.
Ah si j'avais vingt ans ...
Soupire l'adolescent.
J'aurais une voiture .
Et les filles, j'en suis sur,
Souhaiteraient bien souvent
M'avoir pour prétendant
Ah si j'avais trente ans...
Dit le jeune homme charmant.
Responsabilités ,
J'aurais dans mon métier
Avec l'argent acquis
Une belle maison batie.
J'ai déjà cinquante ans...
Je vois s'enfuir le temps .
J'ai une belle famille
Et de nombreux amis,
Un emploi important
Une maison et des champs.
Ne soyez pas surpris
Si maintenant l'homme dit :
Ah j'aimerai vraiment
Me retrouver enfant
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- caminde
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EPILOGUE
La vie aura passé comme un grand château triste que tous les vents traversent
Les courants d'air claquent les portes et pourtant aucune chambre n'est fermée
Il s'y assied des inconnus pauvres et las qui sait pourquoi certains armés
Les herbes ont poussé dans les fossés si bien qu'on n'en peut plus baisser la herse
Quand j'étais jeune on me racontait que bientôt viendrait la victoire des anges
Ah comme j'y ai cru comme j'y ai cru puis voilà que je suis devenu vieux
Le temps des jeunes gens leur est une mèche toujours retombant dans les yeux
Et ce qu'il en reste aux vieillards est trop lourd et trop court que pour eux le vent change
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Je vois tout ce que vous avez devant vous de malheur de sang de lassitude
Vous n'aurez rien appris de nos illusions rien de nos faux pas compris
Nous ne vous aurons à rien servi vous devrez à votre tour payer le prix
Je vois se plier votre épaule A votre front je vois le pli des habitudes
Bien sûr bien sûr vous me direz que c'est toujours comme cela mais justement
Songez à tous ceux qui mirent leurs doigts vivants leurs mains de chair dans l'engrenage
Pour que cela change et songez à ceux qui ne discutaient même pas leur cage
Est-ce qu'on peut avoir le droit au désespoir le droit de s'arrêter un moment
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Songez qu'on arrête jamais de se battre et qu'avoir vaincu n'est trois fois rien
Et que tout est remis en cause du moment que l'homme de l'homme est comptable
Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d'épouvantables
Car il n'est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien
Et vienne un jour quand vous aurez sur vous le soleil insensé de la victoire
Rappelez-vous que nous avons aussi connu cela que d'autres sont montés
Arracher le drapeau de servitude à l'Acropole et qu'on les a jetés
Eux et leur gloire encore haletants dans la fosse commune de l'histoire
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Je ne dis pas cela pour démoraliser Il faut regarder le néant
En face pour savoir en triompher Le chant n'est pas moins beau quand il décline
Il faut savoir ailleurs l'entendre qui renaît comme l'écho dans les collines
Nous ne sommes pas seuls au monde à chanter et le drame est l'ensemble des chants
Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu'une voix se taise
Sachez-le toujours le choeur profond reprend la phrase interrompue
Du moment que jusqu'au bout de lui-même Le chanteur a fait ce qu'il a pu
Qu'importe si chemin faisant vous allez m'abandonner comme une hypothèse
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Jean Ferrat
http://www.youtube.com/watch?v=8aEo8qmZNOI
La vie aura passé comme un grand château triste que tous les vents traversent
Les courants d'air claquent les portes et pourtant aucune chambre n'est fermée
Il s'y assied des inconnus pauvres et las qui sait pourquoi certains armés
Les herbes ont poussé dans les fossés si bien qu'on n'en peut plus baisser la herse
Quand j'étais jeune on me racontait que bientôt viendrait la victoire des anges
Ah comme j'y ai cru comme j'y ai cru puis voilà que je suis devenu vieux
Le temps des jeunes gens leur est une mèche toujours retombant dans les yeux
Et ce qu'il en reste aux vieillards est trop lourd et trop court que pour eux le vent change
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Je vois tout ce que vous avez devant vous de malheur de sang de lassitude
Vous n'aurez rien appris de nos illusions rien de nos faux pas compris
Nous ne vous aurons à rien servi vous devrez à votre tour payer le prix
Je vois se plier votre épaule A votre front je vois le pli des habitudes
Bien sûr bien sûr vous me direz que c'est toujours comme cela mais justement
Songez à tous ceux qui mirent leurs doigts vivants leurs mains de chair dans l'engrenage
Pour que cela change et songez à ceux qui ne discutaient même pas leur cage
Est-ce qu'on peut avoir le droit au désespoir le droit de s'arrêter un moment
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Songez qu'on arrête jamais de se battre et qu'avoir vaincu n'est trois fois rien
Et que tout est remis en cause du moment que l'homme de l'homme est comptable
Nous avons vu faire de grandes choses mais il y en eut d'épouvantables
Car il n'est pas toujours facile de savoir où est le mal où est le bien
Et vienne un jour quand vous aurez sur vous le soleil insensé de la victoire
Rappelez-vous que nous avons aussi connu cela que d'autres sont montés
Arracher le drapeau de servitude à l'Acropole et qu'on les a jetés
Eux et leur gloire encore haletants dans la fosse commune de l'histoire
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Je ne dis pas cela pour démoraliser Il faut regarder le néant
En face pour savoir en triompher Le chant n'est pas moins beau quand il décline
Il faut savoir ailleurs l'entendre qui renaît comme l'écho dans les collines
Nous ne sommes pas seuls au monde à chanter et le drame est l'ensemble des chants
Le drame il faut savoir y tenir sa partie et même qu'une voix se taise
Sachez-le toujours le choeur profond reprend la phrase interrompue
Du moment que jusqu'au bout de lui-même Le chanteur a fait ce qu'il a pu
Qu'importe si chemin faisant vous allez m'abandonner comme une hypothèse
J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre
Quitte à en mourir je dépasserai ma gorge et ma voix mon souffle et mon chant
Je suis le faucheur ivre de faucher qu'on voit dévaster sa vie et son champ
Et tout haletant du temps qu'il y perd qui bat et rebat sa faux comme plâtre
Jean Ferrat
http://www.youtube.com/watch?v=8aEo8qmZNOI
- saintluc
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Hello, bonjour ici
Ils sont là, le visible, l'invisible,
épousés, déliés, séparés sans cesse;
Des bruits étranges inaudibles,
En eux le ressenti d'une détresse,
Un petit instant d'oubli,
Un simple moment d'amnésie,
Puis la vie, la vie, la vie, voler...
Voler plus loin, plus haut, aimer.
Senteurs épicées, violons mélancoliques,
Brume de pluie, orages colériques !
J'ai mon étincelle dans ce monde assombri,
Oui, une étincelle qui me met à l'abri.
Ma douceur et tendresse sera une récompense,
Respecter, choyer, aimer sera ma reconnaissance.
Bonne journée à toustes
Ils sont là, le visible, l'invisible,
épousés, déliés, séparés sans cesse;
Des bruits étranges inaudibles,
En eux le ressenti d'une détresse,
Un petit instant d'oubli,
Un simple moment d'amnésie,
Puis la vie, la vie, la vie, voler...
Voler plus loin, plus haut, aimer.
Senteurs épicées, violons mélancoliques,
Brume de pluie, orages colériques !
J'ai mon étincelle dans ce monde assombri,
Oui, une étincelle qui me met à l'abri.
Ma douceur et tendresse sera une récompense,
Respecter, choyer, aimer sera ma reconnaissance.
Bonne journée à toustes
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- Localisation : la et la-bas...Roumanie
saintluc62 a écrit :Hello, bonjour ici
bonjour ...et pour ceux qui dorment...bien douce nuit...
Ma belle
si noirs son tes yeux que le soir
lorsque ma tête repose sur tes genoux
il me semble
que tes yeux profonds, sont la source
d'où, en secret, la nuit coule sur les valées
et sur les montagnes, et sur les plaines
enveloppant la terre
d'une mer de ténèbres.
Tellement noirs sont tes yeux
Ma lumiere. -L.BLAGA
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- Cynyhia
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- Inscription : lun. juin 28, 2010 11:31 am
- Localisation : Lyon France
bonjour un petit peu de rêve et de douceur
J'aime
Tu m'envahies dans tous les instants
Du jour , de la nuit, mon coeur vibre
Je n'arrive pas à me concentrer un moment
Je plane , je vole, je suis îvre
J'aime cette sensation si désirée
J'étais persuadée ne plus la ressentir
Je suis comme une adolescente étonnée
De connaître un amour à frémir
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J'aime
Tu m'envahies dans tous les instants
Du jour , de la nuit, mon coeur vibre
Je n'arrive pas à me concentrer un moment
Je plane , je vole, je suis îvre
J'aime cette sensation si désirée
J'étais persuadée ne plus la ressentir
Je suis comme une adolescente étonnée
De connaître un amour à frémir
[url][/url]
Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
- saintluc
- Élite
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- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
http://www.youtube.com/watch?v=bjdi1cyFOJo Charles Baudelaire "Réversibilité" Poem Animation Movie
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver
Grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l’habitude
Et faisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d’émotions,
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu’il est malheureux
Au travail ou en amour
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui, qui pas une fois dans sa vie,
N’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!-PABLO NERUDA
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver
Grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l’habitude
Et faisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d’émotions,
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu’il est malheureux
Au travail ou en amour
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui, qui pas une fois dans sa vie,
N’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!-PABLO NERUDA
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
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- Cynyhia
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- Localisation : Lyon France
Songe de bonheur
Tu es une fleur
Qui comme douce senteur
Se répand dans son coeur
Vers un songe de bonheur
Dans cet univers si compliqué
Qui exclue le romantique coté
Tu arrives avec ta simplicité
A le faire , tout le temps , rêver
De toi , femme , symbole de beauté
Symbole d'amour et de sensualité
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Tu es une fleur
Qui comme douce senteur
Se répand dans son coeur
Vers un songe de bonheur
Dans cet univers si compliqué
Qui exclue le romantique coté
Tu arrives avec ta simplicité
A le faire , tout le temps , rêver
De toi , femme , symbole de beauté
Symbole d'amour et de sensualité
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Que du bout de mes doigts et la profondeur de mon âme je puisse effleurer les contours de votre coeur
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- Inscription : mer. juin 16, 2010 5:37 am
- Localisation : la et la-bas...Roumanie
Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.
Théophile Gautier, Premières Poésies
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.
Théophile Gautier, Premières Poésies
la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- saintluc
- Élite
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- Localisation : Macabanaufondujardin france
un petit bonjour par ici en passant
Je marche sur mon île déserte...
Au bout de la plage, loin de moi
Une silhouette, qui me parait inerte?
J'avance vers elle, et là, éclate ma joie.
Cette silhouette est la tienne
Mon calvaire paradis, sur cette terre ancienne
Le jour baisse, la nuit s'avance...
Admirons la voûte céleste?
Andromède, la galaxie la plus proche,
Sirius, la plus lumineuse, fée céleste,
La Grande Ourse, on s'en approche...
Ta tête reposant sur ma poitrine
Je te parlerai des autres planètes
Je reconstruirai tout l'univers céleste
Pendant des nuits entières
Heureux et amoureux, nous rêverons
de ne jamais quitter ces cieux...
Passion, pour la première fois j'écris ton nom
Folie, pour la première fois j'écris ton nom
Mon esprit tourmenté dans une prison.
Seule la mort peut réellement me délivrer?
Soudain une vive lumière m'aveugle !
C'est le jour qui met fin à ce rêve divin.
[url][/url]
Je marche sur mon île déserte...
Au bout de la plage, loin de moi
Une silhouette, qui me parait inerte?
J'avance vers elle, et là, éclate ma joie.
Cette silhouette est la tienne
Mon calvaire paradis, sur cette terre ancienne
Le jour baisse, la nuit s'avance...
Admirons la voûte céleste?
Andromède, la galaxie la plus proche,
Sirius, la plus lumineuse, fée céleste,
La Grande Ourse, on s'en approche...
Ta tête reposant sur ma poitrine
Je te parlerai des autres planètes
Je reconstruirai tout l'univers céleste
Pendant des nuits entières
Heureux et amoureux, nous rêverons
de ne jamais quitter ces cieux...
Passion, pour la première fois j'écris ton nom
Folie, pour la première fois j'écris ton nom
Mon esprit tourmenté dans une prison.
Seule la mort peut réellement me délivrer?
Soudain une vive lumière m'aveugle !
C'est le jour qui met fin à ce rêve divin.
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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- Localisation : la et la-bas...Roumanie
...cette annee, l'ete est venue juste dire bonjour chez moi et elle a choisi autres lieux pour passer les vacances...elle a laisse sa cousine, la pluie, a sa place...et depuis,il pleut encore et encore...bonjour a toutes et tous qui passaient...
De ma bouche, elle approche
Ses lèvres humides des fraises des bois;
Rit, et me touche,
Partout à la fois,
De ses milliers de petits doigts.
Sur des tapis de fleurs sonores,
De l'aurore jusqu'au soir,
Et du soir jusqu'à l'aurore,
Elle pleut et pleut encore,
Autant qu'elle peut pleuvoir.
Puis, vient le soleil qui essuie,
De ses cheveux d'or,
Les pieds de la Pluie.
poeme de Charles Van Lerbergh ( Belgique )
[url][/url]
De ma bouche, elle approche
Ses lèvres humides des fraises des bois;
Rit, et me touche,
Partout à la fois,
De ses milliers de petits doigts.
Sur des tapis de fleurs sonores,
De l'aurore jusqu'au soir,
Et du soir jusqu'à l'aurore,
Elle pleut et pleut encore,
Autant qu'elle peut pleuvoir.
Puis, vient le soleil qui essuie,
De ses cheveux d'or,
Les pieds de la Pluie.
poeme de Charles Van Lerbergh ( Belgique )
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la douceur est la plenitude de la force-Alphonse Gratry
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
....qui s'aiment, se taquinent...parfois
- saintluc
- Élite
- Messages : 21133
- Inscription : mar. juin 08, 2010 12:00 pm
- Localisation : Macabanaufondujardin france
Comme le ruisseau sans fin
Je vois couler les larmes sur tes joues
Comme mon ruisseau roule sur les cailloux
Tu vas te libérer enfin!
Il pleut encore sur tes yeux
Essuie donc le passé
Essuie donc les années écoulées
La vie t'a apporté si peu.
Maintenant donnes moi la chance d'essayer?
Je deviendrai ton amour pur
Je deviendrai cet amour qui dure
Il pleut toujours sur tes yeux
Mais, pas de larmes de tristesse
Simplement larmes de bonheur.....
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Je vois couler les larmes sur tes joues
Comme mon ruisseau roule sur les cailloux
Tu vas te libérer enfin!
Il pleut encore sur tes yeux
Essuie donc le passé
Essuie donc les années écoulées
La vie t'a apporté si peu.
Maintenant donnes moi la chance d'essayer?
Je deviendrai ton amour pur
Je deviendrai cet amour qui dure
Il pleut toujours sur tes yeux
Mais, pas de larmes de tristesse
Simplement larmes de bonheur.....
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Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine