Inquiète-toi pas maman.
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Inquiète-toi pas maman.
« Il faut aller à l'école, c'est important. »
« C'est difficile pour moi, je suis ta mère, je veux seulement que tu sois heureux. »
La pression que font subir les parents sur leurs enfants, c'est incroyable. J'en ai marre d'avoir l'impression de décevoir mes parents, je ne leur appartient pas... Je ne leur doit rien. S'ils veulent mon bonheur, justement, ils devraient chercher à me libérer de cette emprise qu'un parent a nécessairement sur son enfant.
Au fond d'eux-même (je dirais les personnes marginales), elles sont libérées lorsque leurs parents trépassent.
Qu'en pensez-vous ?
P.-S. Trépasser est sinonyme de mourir, j'utilise ce mot au lieu de décéder ou bien mourir parce que contrairement à ceux-ci, il évoque une certaine continuité à laquelle je crois.
« C'est difficile pour moi, je suis ta mère, je veux seulement que tu sois heureux. »
La pression que font subir les parents sur leurs enfants, c'est incroyable. J'en ai marre d'avoir l'impression de décevoir mes parents, je ne leur appartient pas... Je ne leur doit rien. S'ils veulent mon bonheur, justement, ils devraient chercher à me libérer de cette emprise qu'un parent a nécessairement sur son enfant.
Au fond d'eux-même (je dirais les personnes marginales), elles sont libérées lorsque leurs parents trépassent.
Qu'en pensez-vous ?
P.-S. Trépasser est sinonyme de mourir, j'utilise ce mot au lieu de décéder ou bien mourir parce que contrairement à ceux-ci, il évoque une certaine continuité à laquelle je crois.
- killerguitar
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Pfff, ça te dit de faire ce que tu aimes dans la vie, mais en cachette, c'est malheureux parce que tu as décidé de devenir musicien à la place de psychiatre ou avocat.
![:roll :roll](./images/smilies/rolleyes.gif)
Je ne fais pas un travail que mes parents aiment, je fais un travail que moi j'aime, et si Jean-Jacques à côté, ou si mes parents ne sont pas contents, je n'en ai que cirer.
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Je ne fais pas un travail que mes parents aiment, je fais un travail que moi j'aime, et si Jean-Jacques à côté, ou si mes parents ne sont pas contents, je n'en ai que cirer.
Je suis un homme d'un autre siècle. Je chauffe au bois, j'écris à la main, avec une plume. Je me bats pour la liberté sous toutes ses formes : la mienne, celle de mon peuple, celle de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
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C'est évident que je ne m'empêcherai pas de faire ce que je veux faire, mais je ne suis pas un sans coeur. Il est question ici du rôle du parent à jouer dans la liberté de leur enfant qui est selon moi complètement inexistant dans la société.killerguitar a écrit :Pfff, ça te dit de faire ce que tu aimes dans la vie, mais en cachette, c'est malheureux parce que tu as décidé de devenir musicien à la place de psychiatre ou avocat.
Je ne fais pas un travail que mes parents aiment, je fais un travail que moi j'aime, et si Jean-Jacques à côté, ou si mes parents ne sont pas contents, je n'en ai que cirer.
C'est pourquoi je dis que des personnes doivent se sentir libérées lorsque leurs parents trépassent.
J'ai l'impression de leur devoir quelque chose et c'est fatiguant. Si j'ai des enfants un jour, je leur enseignerai à prendre des décisions, je ne leur laisserai pas savoir ce qui me plaît ou ce qui me déplaît dans leur manière de vivre puisque cela est basé sur rien. Ce sera plutôt du genre : « ben oui, pourquoi pas... ? Vivre c'est compliqué, personne n'a la solution miracle. Toutes les façons de vivre sont bonnes. », sans connoation sarcastique.
- Diane14
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- Si_Alice
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C'est basé sur l'expérience et peut-être bien sur un peu plus de lucidité qu'en ont les jeunes. Mon fils est un décrocheur. Après maintes tentatives de le faire raccrocher, il a fallu le laisser faire à sa tête. Il a 19 ans et rien devant lui, et ce, dans une société où la compétence s'évalue d'abord, au minimum, avec un diplôme de 5e secondaire. Il a de la difficulté à trouver un emploi, il compte sur son père pour le faire travailler quand c'est possible et il comptait sur moi pour se loger et se nourrir. Pour l'aider un peu plus face aux difficultés de la vie, je l'ai mis à la porte. La vie lui apprendra ce que c'est que de devenir responsable dans un monde où la liberté se limite bien souvent à des illusions.puisque cela est basé sur rien
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Selon moi faut faire confiance au choix de son enfant, il ne faut pas faire de projection comme si c nous qui aurions voulu tel ou tel métier .
Vivre et laissé vivre s'il choisit de faire musicien au lieu de médecin ou avocat c son choix pas le nôtre
et les parents qui poussent leurs enfants et qui ont déjà déterminé son métier d'avance ca me fais vraiment ch...
fouter leur la paix
chacun est libre de faire le métier qu'il veut c leur vie
et ca fera une personne épanouie car il aura choisit un de ses rêves
et non pas le vôtre
il ne faut jamais et je dis bien jamais choisir pour son enfant on peut le conseiller c sûre
si vous voulez avoir un enfant mal dans sa peau, malheureux et frustré
choisissez pour lui![:angry :angry](./images/smilies/ranting_1.gif)
cibolo ca ne prend pas un 100 watt pour comprendre ca étant parents
je comprends pas que les parents agissent encore de cette facon là
fudge je sais que c extrèmement mal écrit
mais en gros c ce que je voulais dire![;) ;)](./images/smilies/wink.gif)
Vivre et laissé vivre s'il choisit de faire musicien au lieu de médecin ou avocat c son choix pas le nôtre
et les parents qui poussent leurs enfants et qui ont déjà déterminé son métier d'avance ca me fais vraiment ch...
fouter leur la paix
chacun est libre de faire le métier qu'il veut c leur vie
et ca fera une personne épanouie car il aura choisit un de ses rêves
et non pas le vôtre
il ne faut jamais et je dis bien jamais choisir pour son enfant on peut le conseiller c sûre
si vous voulez avoir un enfant mal dans sa peau, malheureux et frustré
choisissez pour lui
![:angry :angry](./images/smilies/ranting_1.gif)
cibolo ca ne prend pas un 100 watt pour comprendre ca étant parents
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je comprends pas que les parents agissent encore de cette facon là
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fudge je sais que c extrèmement mal écrit
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mais en gros c ce que je voulais dire
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rire ca dilate la rate et ca détend tandis qu'être fru ca stress 210 muscles du visage alors on garde le sourire
- Fleurdelys
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Re: Inquiète-toi pas maman.
C'est vrai qu'on n'aime pas décevoir les gens qu'on aime et quelque part l'amour c'est aussi perdre donc un peu de liberté, puisqu'on tient compte du fait de ne pas décevoir l'autre.Torlo a écrit :« Il faut aller à l'école, c'est important. »
« C'est difficile pour moi, je suis ta mère, je veux seulement que tu sois heureux. »
La pression que font subir les parents sur leurs enfants, c'est incroyable. J'en ai marre d'avoir l'impression de décevoir mes parents, je ne leur appartient pas... Je ne leur doit rien. S'ils veulent mon bonheur, justement, ils devraient chercher à me libérer de cette emprise qu'un parent a nécessairement sur son enfant.
Au fond d'eux-même (je dirais les personnes marginales), elles sont libérées lorsque leurs parents trépassent.
Qu'en pensez-vous ?
P.-S. Trépasser est sinonyme de mourir, j'utilise ce mot au lieu de décéder ou bien mourir parce que contrairement à ceux-ci, il évoque une certaine continuité à laquelle je crois.
Les parents attendent beaucoup de nous, et nous mettent effectivement une sacrée pression :
faut être quelqu'un de bien à chaque instant,
faut faire de bonnes études,
faut avoir le bon boulot,
faut avoir le conjoint qui leur convient...
etc.
Parfois je me dis qu'ils projettent à travers nous ce qu'ils auraient voulu eux être.
Et qu'on porte ce poids là !
Et qu'il faut se débarrasser de ce poids sinon on est écrasé...
En même temps, leur exigence à notre égard nous pousse aussi à nous "surpasser"....
Peut-être qu'on devient adulte que lorsqu'on a tué symboliquement parlant les parents ?
- Si_Alice
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Mes parents ne m'ont jamais mis de pression. Je me la suis mise moi-même. Mes parents appartiennent à une génération étant peu scolarisée. Les jeunes, à cette époque, pouvaient encore bénéficier d'un "maître", soit d'une personne les prenant sous leur aile pour leur apprendre un métier. Puis, à cette époque, les diplômes étaient si rares que les employeurs ne les exigeaient pas. J'appartiens, tout comme mes enfants qui sont de jeunes adultes, à une autre époque, à une époque où la scolarité est devenue une priorité. Les exigences de réussite, j'en conviens, sont lourdes (les coûts, le temps, les efforts). Cependant, il existe différents types d'établissements scolaires comme les écoles de métiers qui répondent parfois beaucoup mieux aux besoins de certains que ne peuvent le faire les écoles normales ou les établissements d'enseignement supérieur.Les parents attendent beaucoup de nous, et nous mettent effectivement une sacrée pression
Prendre sa vie en main, c'est lourd, de toute façon, mais accomplir une lourde tâche, se réaliser à travers cet accomplissement, ce n'est pas répondre à la pression des parents. C'est répondre aux exigences de la vie d'aujourd'hui... exigence que la plupart des parents connaissent.
Il est normal de se rebeller, de ne pas vouloir faire comme le voudraient les parents. On y passe tous. Cependant, il faut aussi voir la réalité en face et faire des choix, les meilleurs pour soi-même autant que possible et pas seulement pour le jour même mais pour l'avenir.
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Re: Inquiète-toi pas maman.
Ne serait-ce pas un amour égoïste ? S'il existe une telle notion de déception entre deux personnes, ne serait-ce pas parce qu'un des deux ou même les deux "possède" l'autre ? Il est certainement possible de faire sentir l'autre complètement libre dans ses choix (et non pas comme allusion, mais comme sincérité). « Je suis conscient que l'autre me doit rien... » Que c'est beau à entendre... Détaché pour ne pas posséder, mais cependant attaché par le coeur, rien d'autre.Fleurdelys a écrit : C'est vrai qu'on n'aime pas décevoir les gens qu'on aime et quelque part l'amour c'est aussi perdre donc un peu de liberté, puisqu'on tient compte du fait de ne pas décevoir l'autre.
- Si_Alice
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C'est pas sympa pour les parents, mais je peux comprendre. D'autant plus que c'est facile de mettre la faute sur les parents. J'ai un fils très marginal. Il a voulu sa liberté, il l'a. J'ai mis juste assez de pression pour qu'il comprenne. À lui maintenant de trouver sa voie sans moi...et je ne suis pas trépassée.Au fond d'eux-même (je dirais les personnes marginales), elles sont libérées lorsque leurs parents trépassent.
![;) ;)](./images/smilies/wink.gif)
J'étais libre d'aller ou pas à l'école après le secondaire. J'ai choisi d'y aller, probablement parce que j'aimais ça. Aujourd'hui, les jeunes n'ont plus vraiment le choix d'entreprendre des études supérieures. Elles sont devenues la suite logique après le secondaire. Ce qui n'est pas toujours un avantage pour les enseignants qui les voient trainer sur les bancs d'école à se poigner l'beigne par écoeurantite aigüe. La morale de cette histoire est qu'il n'y a pas de morale. Il y a des choix à assumer.
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