Je n'ai pas lu tous les posts, mais j'ai l'impression que les jeunes aujourd'hui ne sont pas préparés à faire face à l'adversité.

Le % de finissants au secondaire est au plus bas, alors on simplifie tout, jusqu'à l'orthographe ; on ne note plus les compétences, mais les efforts ; on adapte l'école aux plus faibles, aux catégories à risque, au détriment des élites. Ce n'est qu'un échantillon.

Le suicide... Un jeune se fait larguer par sa grosse: il se suicide. Bon, pas tous heureusement, mais quand on sait qu'il y a plusieurs tentatives de suicides chaque jour au Québec... À force de ne jamais confronter les jeunes à l'inévitable adversité qu'ils rencontreront dans leur vie adulte, le risque est plus grand qu'il cède à la première embûche...

Les parents... On mène des vies stressantes, et ce n'est pas facile tous les jours... Mais c'est de la responsabilité des parents d'éduquer leurs enfants. Mes filles ne vont pas sur Internet sans surveillance, jamais elles n'ont été à l'école le nombril à l'air, on leur fixe des objectifs à atteindre... C'est simplement notre responsabilité, et elles sont heureuses, équilibrées et brillantes.

Bref, pas de quoi être trop optimistes, mais bon... On a l'Or-Bleu, et même de l'Or-Noir il paraît, au large des îles-de-la-Madelaine. Deux milliards de barils, à 100$ le baril, ça fait... 200.000.000.000 $ qui dorment. Mais comme pour l'Or-Bleu, les envoironnementeurs prêchant la simplicité volontaire mettent des bâtons dans les roues de l'exploitation avant même d'avoir une ébauche d'idée sur la table...

Le futur du Québec donc ???

Deux solutions:

- société d'assistés, pauvres, surtaxées, etc. si on laisse tout aller comme c'est le cas pour le moment.

OU

- société riche et prospère, baisse des taxes, création de richesse, exploitation responsable des richesses naturelles: l'hydro-électricité (très verte comparée au nucléaire et au charbon encore utilisé aux USA) peut rapporter des milliards au Québec, et même peut-être du pétrole, mais j'insiste sur le peut-être. L'Or-Bleu peut aussi être vendu en vrac, comme expliqué dans le sujet du même nom, aux pays qui en ont besoin. En plus de faire des profits sans assécher nos plans d'eau, on diminuerait les dépenses desdits pays et sauverait des vies humaines. C'est presque criminel de ne rien faire en fait...

Si on "met ses culottes" devant les gauchistes et les environnementalistes extrémistes, on peut faire du Québec une province, et même une Nation, prospère. Sinon, on restera une province pauvre au crochet du Canada ou un pays limite tiers-mondiste...

Ma génération (30-40) sera, sous peu, amenée à prendre les décisions au plus haut échelon. À nous de ne pas manquer notre coup... Il y va de l'avenir de nos enfants !

T'es jeune pis t'es pas content du monde où tu vis ? CHANGE-LE ! au lieu de le fuir. De toutes façons tu trouveras pas mieux ailleurs parce qu'ailleurs c'est pas chez-vous et, surtout, parce que tu vas te retrouver avec un lâche qui fuit au lieu de foncer : TOI !

C'est pas une question de morale c'est la réalité. Je crois que je fais ma part tous les jours pour tenter de changer les choses. Que ce soit avec un travailleur ou une travailleuse qui doit faire respecter ses droits auprès de son employeur ou devant l'administration provinciale. Par mon implication dans divers organismes d'histoire qui ont pour objectif de faire connaître notre histoire. Par mon implication dans divers autres organisations qui aident les plus démunis ou des groupes de pressions face à un gouvernement qui n'écoute pas ses mandants.

À travers ça, je m'applique à m'assurer de donner tous les outils à mes enfants pour qu'ils deviennent des adultes responsables, critiques et surtout constructifs. Je fais mon bout, ils ont le leur à faire. Je leur martèle régulièrement qu'ils ont le droit d'être contre ou en désaccord avec quelque chose mais faut-il qu'ils puissent soumettre des solutions. Aujourd'hui, quand je les vois impliqués dans leur milieu scolaire et depuis peu un politiquement j'en suis fier car ils s'impliquent pour faire changer les choses.

Moi je me bats et me battrai pour c'est gens là comme tu les appelles, qui ils soient.