Je suis le Prince Guy de saint Luc.
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- padawan
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Je suis le Prince Guy de saint Luc.
Je suis le Prince Guy de saint Luc.
C’était un soir, un joli soir étoilé. Un soir favorable à l’amour. La lune dévoilé son éclat argenté. Je me souviens parfaitement de cette nuit là. Il y à trois cent cinquante six ans extement. Cela faisait plusieurs jours que j’espérai des nouvelles de ma bien aimée. Elles arrivèrent un mardi matin portées par les ailes du Mistral. C’était une jolie lettre rose et parfumée de jasmin. Les mots qu’elle contenait étaient magiques. En les lisant je m’illuminai si fort d’éclats de bonheur. Que le soleil ferma les yeux un instant pour ne pas être éblouit.
« Mon amour ce soir je me donnerai à toi. Tels étaient les mots de la lettre de Blanche Neige. Moi !! je voulais que ça !!. Sept longues années que j’attendais pour lui faire l’amour. Blanche Neige avait dessiné sur sa lettre un plan des passages secrets du château. Je devais m’y introduire la nuit en toute discrétion. Je n’ai aucun sens de l’orientation. Je suis le genre de mec qui se perd dans sa chambre. Je me suis perdu dans ce dédale de couloirs de veilles pierres grises et humides.
Je me suis retrouvé dans la chambre de la reine. Il n’y avait que des vêtements noirs,des pommes et des flacons de poison Quand j’ai compris mon erreur, j’ai voulu repartir. Mais à peine avais-je quelques pas vers l’entrée du passage secret que la veille folle fit son apparition en tenue d’Eve. Elle arrivait elle aussi du passage secret. Elle ferma la lourde porte en chêne à double tour. Je n’ai eu que le temps de me planquer derrière une épaisse tenture poussiéreuse de couleur rouge. Heureusement la grande chambre était seulement éclairée par le feu de bois, qui crépiter dans la cheminée. J’étais dans une sacrée merde. Blanche Neige devait se demander ce que je foutais.
La Reine mère complètement nue se mit en plein milieu de la chambre face au miroir. Elle me tournait le dos. Elle titubait et avait du beaucoup de mal à garder son équilibre. Elle était complètement bourrée. La peau de son corps était fripée comme du vieux parchemin. Ses fesses étaient plates. Ses seins lui caressaient les genoux. Sa chevelure gris crinière lui donner l’aspect d’un vieux balai usé Elle commençât à parler d’une voix pâteuse et hésitante à son miroir.
-Miroir !! suis-je toujours la plus belle femme du monde ??. le miroir lui répondit d’une voix distraite, et peu convaincue – oui majesté !! La Reine s’emporta violement et d’une voix hystérique ordonna au miroir d’être plus convainquant. Le miroir se mit presque au garde à vous et repris son rôle de menteur professionnel avec tout le sérieux exigé par sa maitresse. La veille répéta la même question débile des dizaines de fois.
Son numéro commencé sérieusement à me gonfler. Je dépassais un peu la tête de la tenture. Je regardai le pauvre miroir.Je lui adressai un sourire de sympathie. En réponse le miroir me renvoyant un clin d’œil connivence. La veille commencer à se déhancher devant le miroir en gueulant. Ses pauvres fesses flasques tremblotaient comme de la gélatine.
– allez fainéant de miroir !! dit moi encore et encore et toujours que je suis la plus belle du monde. Je m’écartai un peu plus la tenture. Je me mis à imiter la reine, en faisant des grimaces et des grands gestes derrière son dos. Les yeux du miroir commencèrent à briller de plaisir. –Miroir !!! dit la reine -dit moi comme quoi je suis belle ??. A ce moment je désignai la poubelle de la chambre et le miroir répondit en prenant l’accent Italien – tou es belle comme oune poubelle ! Le miroir pouffa de rires ses épaules furent agitées de soubresauts de joie.
J’ai du me mordre les lèvres au sang pour ne pas hurler de rire. La reine se mit dans un état de colère terrible, elle se dirigea vers son miroir et se prit les pieds dans le tapis ; elle s’affala à terre comme une grosse baleine. Ce fut la goute d’eau qui fit déborder le vase. Mon compère et moi partîmes dans fou rire terrible, impossible à retenir!!.Je riais tellement que je me suis m’accroché a la tenture, et tout se cassa la gueule. La Reine détourna la tête et me vit !! j’étais découvert..merde !!
La Reine se releva en titubant. Le miroir et moi étions tordus de rire. La Reine se remit debout avec difficulté. Elle fit à peine deux pas et tomba de nouveau. Ce fut pour nous une explosion de rigolade. Elle se releva finalement. Ses yeux étaient devenus noirs intenses. La haine irradier son regard. De la bave coulait de sa bouche déformée par la colère. Elle prit le miroir et le jeta par la fenêtre. En s’écrasant le miroir se brisa et juste avant de mourir il eu le temps de dire – Ouf…enfin libre..merci Prince.
La reine se dirigea dans ma direction et au passage tira sur un cordon de soie bleu. Elle me dit avec sourire cruel, sa voix tremblait de folie meurtrière -je sais qui tu es, Prince Guy !! tu vas me le payer très cher. A ce moment précis un vieux domestique entra. La reine fit de grands gestes de cérémonie. Elle parla dans une langue que je ne connaissais pas. Cela ressemblait à des incantations démoniaques. J’étais paralysé, plusieurs fois elle me désigna ainsi que son domestique. Je me suis réveillé au petit matin dans douves boueuses du château avec les corbeaux. J’étais dans le corps de ce vieux domestique. Celui là même que vous pouvez admirer su ma page d’accueil. Voilà une partie de ma vie. Je suis très…très.. Riche !!!. J’ai plein de châteaux en Espagne. La première d’entre vous mesdames qui me roulera une pelle, me délivrera de cette malédiction. Je redeviendrais ce jeune et beau prince que je n’aurai jamais dut cesser d’être.
Charlitoune
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