Papiers commerciaux

Ce qui s'est passé dernièrement sur la planête
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Hyppolite
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Papiers commerciaux

#1 Message par Hyppolite »

Les fameux papiers commerciaux toxiques qui explique la crise économique de 2008 refait surface avec en toile de fond, la Caisse de dépôt et de placement du Québec, dans la ligne de mire car elle était une des principales actrices de cette catastrophe qui a fait perdre 40 milliards aux québécois qui avaient pourtant bien besoin d'aide à la porte de leur retraite.

Tous les responsables de la Caisse, sont partis avec des primes de départ et se sont replacés dans le privé très confortablement dont Rousseau à la Financière Power Corporation !

Vraiment il n'y a pas de justice dans ce monde.
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément «Nicolas Boileau»
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saintluc
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Re: Papiers commerciaux

#2 Message par saintluc »

C'est partout pareil :angry
En France la révolte gronde un peu partout, attendons la révolution...
Hollande s'est fait huer ce matin, un député s'est fait poignarder. Je pense que les gens ne veulent plus de politiques made in l'ENA au pouvoir et soient remplacés par des personnes compétentes dans chaque secteur. Nous ne voulons plus de bons à rien qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les poches.
La révolution partirait-elle une fois de plus de France?
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé,
qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
Alphonse de Lamartine
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Hyppolite
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Re: Papiers commerciaux

#3 Message par Hyppolite »

Voici ce que j'ai écrit dans un de mes livres pour comprendre la situation économique mondiale tiré en grande partie du reportage à Radio-Canada sur La crise économique de 2008.

Pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que le marché ne peut, à lui seul, s’auto réglementer. Nous avons pour preuve ce qui vient d’arriver récemment : la crise économique de 1987 et plus particulièrement celle de 2008, citée plus haut, a exigé l’intervention des États à cause principalement de comportements irresponsables des banques américaines qui ont consentis par milliers de prêts immobiliers à risque en dessous des normes habituelles de solvabilité.
Lorsque la Réserve fédérale des États-Unis a remonté son taux directeur à 5,25% afin de prévenir une pression trop forte de l'inflation, provoquant ainsi l’augmentation des taux d’intérêt des prêts accordés trop à la légère, de nombreux emprunteurs surendettés à taux variable ont dû se résoudre à vendre à perte ou à laisser saisir leur maison.
La bulle immobilière américaine s’est dégonflée créant d’abord une catastrophe financière puis économique étant donné les répercussions au niveau social (baisse du pouvoir d’achat, baisse de la consommation, baisse de la production, diminution du personnel : licenciements massifs estimés de 27 à 30 millions de travailleurs) d’abord aux États-Unis puis dans le monde entier.
En fait ce qui est arrivé, c’est que les grandes banques ont mis sur le marché des produits financiers toxiques (appelés communément «surprimes») suite à la déréglementation américaine et anglaise. Le contexte était que les États-Unis et l’Angleterre coursaient pour devenir la capitale mondiale de la finance (New-York contre Londres ou si vous aimez mieux, Wall Street contre La City). Cette déréglementation a fait en sorte que tout le monde ou presque pouvait avoir accès au crédit quelque soit son niveau de solvabilité. L’immobilier a explosé créant une pseudo croissance économique, d’abord aux USA puis partout dans le monde. Lorsque les taux d’intérêts hypothécaires ont augmenté, les banques ont exigé que leurs clients paient mais ils en étaient incapables ainsi plus d’un million de maisons ont due être saisie principalement en Californie d’abord puis partout aux USA. Les banques, non remboursées, ont vacillées et certaines ont fait faillite créant une méfiance telle que tout le monde voulait retirer leur argent de ces banques qui n’avaient pas les liquidités pour faire face à la demande de retraits. Puis une des plus grandes compagnies d’assurance au monde AIG a fait faillite. C’est cette compagnie qui assurait les banques !

L’économie étant mondiale, l’effet domino a eu des répercussions partout dans le monde ainsi de grandes banques en Islande, en Allemagne et ailleurs ont aussi fait faillite. Les banques qui avaient pris des risques insensés auparavant, sont devenues paradoxalement hyper prudentes, n’accordant plus de prêts aux entreprises. Des milliers d’entreprises ne pouvaient plus investir et même ont fait faillite dont les trois géants de l’automobile américaine qui avaient consentis des salaires au-dessus de ce que les constructeurs étrangers sur le sol américain donnaient.

Le gouvernement américain, responsable de son laxisme envers le monde de la finance, a été obligé de sauver les banques (J. P. Morgan & Chase CO, Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley), AIG et les constructeurs automobiles. Ce sauvetage, in extremis, c’est fait avec 1 000 milliards de fonds public. Édifiant que le plus gros chèque d’aide sociale aux entreprises soit fait dans le pays le plus capitaliste du monde ! Naturellement les républicains avec Georges W. Busch en tête et son secrétaire au trésor Henry Paulson avaient été balayé par les élections et ce sont maintenant aux démocrates de Barak Obama et à son secrétaire au trésor Timothy Geithner de ramasser les pots cassés et ce, sans l’aide des républicains qui ne veulent pas que l’on taxe davantage les corporations et les riches tout en diminuant les dépenses de l’État.

Afin de contrer la récession et le chômage, les gouvernements ont investi dans des travaux publics comme ils l’avaient fait lors du krach de 1929-1939. Les États se sont endettés et sont maintenant obligés de restreindre leurs dépenses dans les avantages sociaux, ce qui crée une instabilité dans le climat social de plusieurs pays encore aujourd’hui en 2011. Le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale doivent venir au secours de l’Islande, la Belgique, l’Irlande, le Portugal, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, etc.

Moi, comme beaucoup d’autres citoyens, je ne comprends pas pourquoi les banques peuvent prendre des risques déraisonnables et si ça fonctionne, elles s’en mettent plein les poches mais si ça foire, ce sont les employés qui paient la note en perdant leur emploi et ce sont les contribuables qui paient aussi la note en payant des taxes et des impôts exorbitants pour rembourser la dette publique qui atteint maintenant des sommets historiques : 13 000 milliards aux USA ou 88% du PIB et 563 milliards au Canada ou 73% du PIB et ce, en partant du principe qu’une dette ne devrait pas dépasser le seuil critique de 60% du produit intérieur brut.

Certains me diront qu’il est facile de porter un regard critique après coup sur cette crise économique et qu’il n’y a pas de solutions sinon attendre la prochaine crise qui ne saurait tardée car les deux plus grosses banques du monde sont chinoises et qu’il y a actuellement une bulle immobilière en Chine !

Il existe pourtant une solution comportant plusieurs volets mais le courage politique et le leadership semble absent pour :

Créer une réglementation adéquate au niveau mondial via une sorte d’Autorité des marchés financiers internationale;

Obliger les analystes financiers, conseillers de gestion de portefeuille, planificateurs financiers et autres courtiers en valeurs mobilières à être membres d’un ordre professionnel possédant un code d’éthique, un programme de formation continue, un comité d’inspection professionnelle et un syndic;

Favoriser la création de syndicats internationaux qui permettront l’amélioration des conditions de travail des travailleurs des pays émergents. Ainsi toutes les entreprises combattraient à armes égales étant donné que les coûts de main-d’œuvre n’accuseraient pas les écarts actuels au détriment du capital humain.

Favoriser la démocratisation de tous les pays sans avoir peur de permettre l’autodétermination de toutes les nations qui le souhaitent. La séparation de la République tchèque et de la République slovaque est un bel exemple de réussite dans ce sens.

Diminuer l’importance des produits financiers sur l’économie de marché en favorisant plutôt une économie sociale et durable de marchés tenant compte davantage du facteur humain.

Taxer les plus riches au même niveau que la classe moyenne (un bon pas vient d’être franchi aux USA, récemment, avec la Loi qui ramène le taux d’imposition des millionnaires à un niveau raisonnable, sur l’invite du multi milliardaire Warren Buffet lui-même !).

Cesser de subventionner les entreprises irresponsables qui ferment impunément bagages après avoir empocher nos millions d’aide.

Je suis d’accord avec les Dominique Strauss-Kahn, Lucien Bouchard et Clément Gignac de ce monde qui pensent que le problème c’est que nous faisons parti des pays industrialisés qui ne sont pas assez productifs pour contrer la compétition des pays en émergence (Chine, Inde, Brésil, Turquie, Mexique, Chili, etc.).

Certes je conçois que le Québec a un produit intérieur brut (PIB) insuffisant pour faire face aux défis futurs dont l’explosion démographique des personnes non actives sur le marché du travail (moins de 15 ans et personnes âgées) n’est pas le moindre.

Je suis pour qu’on crée de la richesse et produisons plus mais catégoriquement contre la surconsommation à outrance sans égard au respect de l’environnement en partant du principe que la terre n’est pas une mine inépuisable de ressources à exploiter sous toutes ses formes avec tous les moyens mis à notre disposition et ce, à tout prix, incluant la santé physique et psychologique des personnes.
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Honneno
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Re: Papiers commerciaux

#4 Message par Honneno »

Hyppolite a écrit :Voici ce que j'ai écrit dans un de mes livres pour comprendre la situation économique mondiale tiré en grande partie du reportage à Radio-Canada sur La crise économique de 2008.

Pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que le marché ne peut, à lui seul, s’auto réglementer. Nous avons pour preuve ce qui vient d’arriver récemment : la crise économique de 1987 et plus particulièrement celle de 2008, citée plus haut, a exigé l’intervention des États à cause principalement de comportements irresponsables des banques américaines qui ont consentis par milliers de prêts immobiliers à risque en dessous des normes habituelles de solvabilité.
Lorsque la Réserve fédérale des États-Unis a remonté son taux directeur à 5,25% afin de prévenir une pression trop forte de l'inflation, provoquant ainsi l’augmentation des taux d’intérêt des prêts accordés trop à la légère, de nombreux emprunteurs surendettés à taux variable ont dû se résoudre à vendre à perte ou à laisser saisir leur maison.
La bulle immobilière américaine s’est dégonflée créant d’abord une catastrophe financière puis économique étant donné les répercussions au niveau social (baisse du pouvoir d’achat, baisse de la consommation, baisse de la production, diminution du personnel : licenciements massifs estimés de 27 à 30 millions de travailleurs) d’abord aux États-Unis puis dans le monde entier.
En fait ce qui est arrivé, c’est que les grandes banques ont mis sur le marché des produits financiers toxiques (appelés communément «surprimes») suite à la déréglementation américaine et anglaise. Le contexte était que les États-Unis et l’Angleterre coursaient pour devenir la capitale mondiale de la finance (New-York contre Londres ou si vous aimez mieux, Wall Street contre La City). Cette déréglementation a fait en sorte que tout le monde ou presque pouvait avoir accès au crédit quelque soit son niveau de solvabilité. L’immobilier a explosé créant une pseudo croissance économique, d’abord aux USA puis partout dans le monde. Lorsque les taux d’intérêts hypothécaires ont augmenté, les banques ont exigé que leurs clients paient mais ils en étaient incapables ainsi plus d’un million de maisons ont due être saisie principalement en Californie d’abord puis partout aux USA. Les banques, non remboursées, ont vacillées et certaines ont fait faillite créant une méfiance telle que tout le monde voulait retirer leur argent de ces banques qui n’avaient pas les liquidités pour faire face à la demande de retraits. Puis une des plus grandes compagnies d’assurance au monde AIG a fait faillite. C’est cette compagnie qui assurait les banques !

L’économie étant mondiale, l’effet domino a eu des répercussions partout dans le monde ainsi de grandes banques en Islande, en Allemagne et ailleurs ont aussi fait faillite. Les banques qui avaient pris des risques insensés auparavant, sont devenues paradoxalement hyper prudentes, n’accordant plus de prêts aux entreprises. Des milliers d’entreprises ne pouvaient plus investir et même ont fait faillite dont les trois géants de l’automobile américaine qui avaient consentis des salaires au-dessus de ce que les constructeurs étrangers sur le sol américain donnaient.

Le gouvernement américain, responsable de son laxisme envers le monde de la finance, a été obligé de sauver les banques (J. P. Morgan & Chase CO, Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley), AIG et les constructeurs automobiles. Ce sauvetage, in extremis, c’est fait avec 1 000 milliards de fonds public. Édifiant que le plus gros chèque d’aide sociale aux entreprises soit fait dans le pays le plus capitaliste du monde ! Naturellement les républicains avec Georges W. Busch en tête et son secrétaire au trésor Henry Paulson avaient été balayé par les élections et ce sont maintenant aux démocrates de Barak Obama et à son secrétaire au trésor Timothy Geithner de ramasser les pots cassés et ce, sans l’aide des républicains qui ne veulent pas que l’on taxe davantage les corporations et les riches tout en diminuant les dépenses de l’État.

Afin de contrer la récession et le chômage, les gouvernements ont investi dans des travaux publics comme ils l’avaient fait lors du krach de 1929-1939. Les États se sont endettés et sont maintenant obligés de restreindre leurs dépenses dans les avantages sociaux, ce qui crée une instabilité dans le climat social de plusieurs pays encore aujourd’hui en 2011. Le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale doivent venir au secours de l’Islande, la Belgique, l’Irlande, le Portugal, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, etc.

Moi, comme beaucoup d’autres citoyens, je ne comprends pas pourquoi les banques peuvent prendre des risques déraisonnables et si ça fonctionne, elles s’en mettent plein les poches mais si ça foire, ce sont les employés qui paient la note en perdant leur emploi et ce sont les contribuables qui paient aussi la note en payant des taxes et des impôts exorbitants pour rembourser la dette publique qui atteint maintenant des sommets historiques : 13 000 milliards aux USA ou 88% du PIB et 563 milliards au Canada ou 73% du PIB et ce, en partant du principe qu’une dette ne devrait pas dépasser le seuil critique de 60% du produit intérieur brut.

Certains me diront qu’il est facile de porter un regard critique après coup sur cette crise économique et qu’il n’y a pas de solutions sinon attendre la prochaine crise qui ne saurait tardée car les deux plus grosses banques du monde sont chinoises et qu’il y a actuellement une bulle immobilière en Chine !

Il existe pourtant une solution comportant plusieurs volets mais le courage politique et le leadership semble absent pour :

Créer une réglementation adéquate au niveau mondial via une sorte d’Autorité des marchés financiers internationale;

Obliger les analystes financiers, conseillers de gestion de portefeuille, planificateurs financiers et autres courtiers en valeurs mobilières à être membres d’un ordre professionnel possédant un code d’éthique, un programme de formation continue, un comité d’inspection professionnelle et un syndic;

Favoriser la création de syndicats internationaux qui permettront l’amélioration des conditions de travail des travailleurs des pays émergents. Ainsi toutes les entreprises combattraient à armes égales étant donné que les coûts de main-d’œuvre n’accuseraient pas les écarts actuels au détriment du capital humain.

Favoriser la démocratisation de tous les pays sans avoir peur de permettre l’autodétermination de toutes les nations qui le souhaitent. La séparation de la République tchèque et de la République slovaque est un bel exemple de réussite dans ce sens.

Diminuer l’importance des produits financiers sur l’économie de marché en favorisant plutôt une économie sociale et durable de marchés tenant compte davantage du facteur humain.

Taxer les plus riches au même niveau que la classe moyenne (un bon pas vient d’être franchi aux USA, récemment, avec la Loi qui ramène le taux d’imposition des millionnaires à un niveau raisonnable, sur l’invite du multi milliardaire Warren Buffet lui-même !).

Cesser de subventionner les entreprises irresponsables qui ferment impunément bagages après avoir empocher nos millions d’aide.

Je suis d’accord avec les Dominique Strauss-Kahn, Lucien Bouchard et Clément Gignac de ce monde qui pensent que le problème c’est que nous faisons parti des pays industrialisés qui ne sont pas assez productifs pour contrer la compétition des pays en émergence (Chine, Inde, Brésil, Turquie, Mexique, Chili, etc.).

Certes je conçois que le Québec a un produit intérieur brut (PIB) insuffisant pour faire face aux défis futurs dont l’explosion démographique des personnes non actives sur le marché du travail (moins de 15 ans et personnes âgées) n’est pas le moindre.

Je suis pour qu’on crée de la richesse et produisons plus mais catégoriquement contre la surconsommation à outrance sans égard au respect de l’environnement en partant du principe que la terre n’est pas une mine inépuisable de ressources à exploiter sous toutes ses formes avec tous les moyens mis à notre disposition et ce, à tout prix, incluant la santé physique et psychologique des personnes.
J'apprécierais vraiment beaucoup avoir les références de votre livre et savoir s'il est encore disponible sur le marché!
Merci!
Il semblerait que la moitié du monde ne soit là que pour écoeurer l'autre moitié.
RandomPixel
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Re: Papiers commerciaux

#5 Message par RandomPixel »

Un des trucs qui a causé la crise financière de 2008, c'est le fait que G. W. Bush a éliminé le Glass-Steagall act. Cette lois empêchait les banques d'avoir des activités d'investissement ou autre. Elles devaient se concentrer sur les prêts et les dépôts.

Les prêts et l'investissement ne sont pas du toute la même business. Les banques traditionnelles doivent garder des réserves pour pouvoir repayer des dépôts et font de l'argent sur des intérêts. C'est beaucoup plus risqué de s'exposer aux marchés financiers, surtout si tu construits pas mal de levier sur tes positions.

Je connais pas tant que ça les marchés financiers même si j'ai fait quelques cours en lien avec ceux-ci.
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Hyppolite
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Re: Papiers commerciaux

#6 Message par Hyppolite »

RandomPixel a écrit :Un des trucs qui a causé la crise financière de 2008, c'est le fait que G. W. Bush a éliminé le Glass-Steagall act. Cette lois empêchait les banques d'avoir des activités d'investissement ou autre. Elles devaient se concentrer sur les prêts et les dépôts.

Les prêts et l'investissement ne sont pas du toute la même business. Les banques traditionnelles doivent garder des réserves pour pouvoir repayer des dépôts et font de l'argent sur des intérêts. C'est beaucoup plus risqué de s'exposer aux marchés financiers, surtout si tu construits pas mal de levier sur tes positions.

Je connais pas tant que ça les marchés financiers même si j'ai fait quelques cours en lien avec ceux-ci.
Effectivement cela devient incestueux lorsque la dérèglementation permet à des institutions financières de faire des prêts hypothécaires, personnels et automobiles, de s'engager dans les assurance-vie, automobile et habitation, de gérer des caisses de retraite, d'être aussi un courtier en bourse et Dieu sait quoi !
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